Des recherches sur la validité rationnelle dans la démarche mathématique, puis sur l’adhésion sociale aux croyances religieuses ont engendré des analyses sur les formes évolutives des valeurs de la modernité et leur déstabilisation au tournant du siècle, dont notamment des travaux sur la sécularisation en France dans le dernier quart du XXème siècle.
Un travail sur les modèles idéologiques tendant à se construire ou à s’imposer, au déclin de la modernité, a été poursuivi depuis 20 ans, principalement autour des alternatives sociales s’appuyant sur le genre, l’écologie, le rejet du libéralisme et les modèles de démocratie participative.
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Textes publiés dans le blog de Marsactu durant la première période de confinement de mars à mai 2020 ———
Des travaux nombreux se sont échelonnées depuis 1987 jusqu’à aujourd’hui sur l’habiter, depuis la recomposition socio-spatiale de petites villes, de quartiers ou de villes plus importantes jusqu’à l’analyse des pratiques urbanistiques aux niveaux national et international, notamment dans leurs dimensions sociales et genrées, en passant par des études sur l’influence des logiques patrimoniales. Une sociologie de l’architecture de l’habitat a été développée autour des expériences emblématiques de l’habitat social, avec l’exemple des unités d’habitation de Le Corbusier, et des formes expérimentales de l’habitat coopératif et participatif dans les deux dernières décennies. Ces travaux ont conduit à des analyses des fondements de la démocratie occidentale, en particulier par la mise en lumière de formes alternatives aux normes occidentales, dont celles de la propriété.
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Sylvette Denèfle « La participation citoyenne, enjeux et limites d’un idéal démocratique » in S.Bresson (Dir.) Les déconvenues de la participation citoyenne Co-produire la ville : acteurs, pouvoirs et légitimités, PUFR, Tours, 2022, p.188-198
Dans le champ urbain, la participation s’expérimente et se discute déjà depuis longtemps. Idéal de démocratie ou remède face aux disparités sociales et territoriales, elle fait désormais partie intégrante du registre de l’action publique. Les expériences sont nombreuses, allant de la prise en charge de leur coin de rue par des habitants à des projets ambitieux d’urbanisme participatif, mais il en ressort autant d’enthousiasme que de déconvenues. Parfois perçue comme le terreau de nouvelles pratiques favorisant les formes d’émancipation sociale et politique, la participation peut aussi être vue comme un adjuvant à la démocratie représentative ou un facteur de redoublement des inégalités. Dans tous les cas, elle interroge les rapports de pouvoir, les formes d’expertises et les légitimités à participer. Ce livre propose un bilan sur cette réalité paradoxale et en analyse les causes politiques, institutionnelles et sociales.
https://jardinsdefemmes.sciencesconf.org
Jardins de femmes est un colloque international ouvert à toutes les disciplines scientifiques et à toutes les associations, institutions, champs professionnels, particuliers qui le souhaitent.
Le jardin, au centre symbolique de l’inscription de l’humanité dans le monde, est révélateur des choix de société, des inégalités, des conditions de la survie, des aménagements de l’espace social, des services écologiques à toutes vies humaines ou non-humaines. Mais il est aussi lieu d’art et de repos, expression poétique et métaphysique, tout en étant essentiel dans l’économie domestique et la vie familiale. Il est proche et particulier mais aussi universel et culturel.
Le colloque « Jardins de femmes » souhaite interroger la dimension de genre de ces perspectives diverses car dans tout ce qui constitue le jardin, la place des femmes est spécifique.
Le texte des propositions de 2500 signes, espaces compris, au maximum devra être déposé avant le 21 novembre 2022 sur le site : https://jardinsdefemmes.sciencesconf.org.
Cueillette d’images – Recueil d’expériences ouvert à toutes et à tous
Au-delà des mots pour le dire, vos rêves ou vos souvenirs de couleurs, saveurs, enfance, vos utopies ou vos réalisations associés aux jardins de femmes, nous intéressent. Si vous avez des photos, des dessins, des images, des vidéos, des films, des sons, des plans, etc. qui montrent la diversité des places et des rôles des femmes dans les jardins, merci de nous les proposer comme contribution pour un montage qui sera exposé durant le colloque : jardinsdefemmes@sciencesconf.org
Plusieurs programmes de recherche financés aux niveaux régional, national et international ont permis d’analyser les ressorts de la différenciation sexuée dans les normes de l’intimité, de la vie familiale et de la vie quotidienne. Un ensemble de recherches internationales que j’ai dirigées ont largement investi la question de la place des femmes dans la ville, des points de vue de l’habiter, la sécurité, l’égalité des droits, les rôles politiques pour montrer, à une échelle territoriale importante, comment se jouent les assignations des rôles de sexe, certains moments historiques apportant plus d’égalité alors que d’autres peuvent constituer des retours conservateurs sur les droits établis.
Publications associées
https://jardinsdefemmes.sciencesconf.org
Jardins de femmes est un colloque international ouvert à toutes les disciplines scientifiques et à toutes les associations, institutions, champs professionnels, particuliers qui le souhaitent.
Le jardin, au centre symbolique de l’inscription de l’humanité dans le monde, est révélateur des choix de société, des inégalités, des conditions de la survie, des aménagements de l’espace social, des services écologiques à toutes vies humaines ou non-humaines. Mais il est aussi lieu d’art et de repos, expression poétique et métaphysique, tout en étant essentiel dans l’économie domestique et la vie familiale. Il est proche et particulier mais aussi universel et culturel.
Le colloque « Jardins de femmes » souhaite interroger la dimension de genre de ces perspectives diverses car dans tout ce qui constitue le jardin, la place des femmes est spécifique.
Le texte des propositions de 2500 signes, espaces compris, au maximum devra être déposé avant le 21 novembre 2022 sur le site : https://jardinsdefemmes.sciencesconf.org.
Cueillette d’images – Recueil d’expériences ouvert à toutes et à tous
Au-delà des mots pour le dire, vos rêves ou vos souvenirs de couleurs, saveurs, enfance, vos utopies ou vos réalisations associés aux jardins de femmes, nous intéressent. Si vous avez des photos, des dessins, des images, des vidéos, des films, des sons, des plans, etc. qui montrent la diversité des places et des rôles des femmes dans les jardins, merci de nous les proposer comme contribution pour un montage qui sera exposé durant le colloque : jardinsdefemmes@sciencesconf.org
Le Féminicide : un fait social à interroger
A partir du récit d’un procès pour « meurtre de femme » commis dans la première moitié du XIXème siècle, conservé dans les archives judiciaires du Var, sociologue, historienne, plasticiennes, photographe et écrivaine ont produit des expérimentations et des réalisations numériques visant à informer le grand public tout en enrichissant les débats scientifiques contemporains. L’objectif est d’identifier les enjeux de pouvoir que ces violences impliquent dans une perspective historique et comparatiste. Les féminicides permettent, en effet, de faire le récit de la domination patriarcale, de l’emprise viriliste, d’analyser les facteurs de risque, les tabous, les situations de conflit et de déconstruire les stéréotypes sociosexués qui peuvent être intériorisés autant par les hommes que par les femmes.
Le projet est à la fois une recherche méthodologique qui vise à mêler les apports des connaissances scientifiques avec l’approche sensible des arts plastiques, de la photographie ou de l’écriture et un apport de connaissances sur un fait social, objet récurrent des débats publics récents, mais encore trop peu étudié dans une perspective scientifique. Des productions numériques et des publications synthétisent ce travail.
https://www.univ-amu.fr/fr/public/le-feminicide-un-fait-social-interroger
Sylvette Denèfle – Karine Lambert 2022
Nous poursuivons un travail commun en distanciel sur les interactions disciplinaires qui a donné lieu à des ateliers d’expérimentation en présentiel pour cristalliser nos recherches et à un site présentant nos travaux méthodologiques et nos avancées sur la question spécifique du féminicide.
https://www.youtube.com/watch?v=_o1CZxeTAl4
Sylvette Denèfle 2020 « Quelques réflexions sur la spatialisation des normes de genre comme outil d’analyse des résistances sociales » in Dir. N.Cadene, K.Lambert, M.Lapied, Genre récits et usages de la transgression, PUP, Aix-en-Provence, 2020, p.81-94
Lien
Une dimension épistémologique a traversé l’ensemble de mes travaux, depuis les études sur les fondements logiques des mathématiques jusqu’à celles sur les échelles de la rationalité dans les formes de croyance. Ce regard épistémologique a alimenté des études sur les évolutions des outils méthodologiques dans les sciences sociales faisant une large place au numérique dans les analyses de données, en particulier textuelles, mais également dans les usages multiples de l’informatique qui se développent actuellement (échanges, constitution de données, types de rendus, dépassement du discursif vers le son ou l’image, etc.). De nombreuses réalisations de documents numériques (DVD, sites, plates-formes, etc.) ont alimenté les collaborations et les restitutions publiques des programmes financés que j’ai dirigés.
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